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Bey.Ler.Bey - Mauvais Oeil

mardi 29 juillet 2014

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 LIBERATION On songe à John Coltrane égaré dans un village anatolien un soir de fête.

 LES INROCKS - "Dessins énigmatiques, poésie hermétique, brèves séquences musicales enchâssées les unes dans les autres, Mauvais Œil de Bey.Ler.Bey est un objet déroutant qu’il serait vain d’explorer en s’en remettant à son bon vieux cartésianisme."

 JAZZ CULTURES - "Mauvais œil relève d’une vraie démarche de création ouverte à tous les possibles dans un cadre déterminé. Une formule très intéressante."

 CITIZEN JAZZ - L’atmosphère elle-même joue avec ces codes ambigus, entre tradition et improvisation, servie par un ensemble qui n’a pas capté l’héritage balkanique par mode ou par posture(...) Ce trio peut faire songer, dans sa forme comme dans son propos, à ses glorieux aînés de Hradčany. Mais l’approche est ici plus nomade, voire insaisissable. Ce sont les formats très courts - parfois quelques poignées de secondes - qui en accentuent le climat mystérieux et permet d’aller à la rencontre des nombreux folklores suggérés, des mariages aux amours inconsolées.

- DESCRIPTION DU DISQUE
Rencontre entre Florian Demonsant, Wassim Halal & Laurent Clouet autour d’un même intérêt : jouer une musique improvisée qui s’inspire des codes et couleurs des musiques des Balkans. La démarche de Bey.Ler.Bey, si on souhaitait la comparer, nous renverrait à celle que les musiciens de free jazz eurent lorsqu’ils décidèrent de détourner les codes du jazz : partir d’éléments forts et imprégnés de cultures que trois musiciens ici dévergondent.

Complices, ils cherchent à tirailler dans tous les sens un univers malléable fait de codes, de matières sonores, de surprises, de détournements. Sur scène, la prise de risque, l’interaction et l’improvisation sont privilégiés, donnant ainsi une grande fraicheur à leur musique. Ces portes que l’on entend s’ouvrir, se refermer, claquer, offrent une musique originale et rare qui n’appartient qu’à Bey.Ler.Bey.

Ce disque, constitué de vingt pièces musicales courtes, se déguste comme un recueil de nouvelles. On traverse des récits épiques, pour finir sur des mélopées oniriques et célestes. Dans une musique instrumentale sans concessions, les trois musiciens prennent le temps. L’album s’ouvre sur un Taqsim tout en résonance et donne dès le début le ton étonnant et frénétique de cet album. Les accents minimalistes de certaines compositions ou instants enregistrés laissent place à des moments frondeurs qui viennent soudainement surprendre l’auditeur. Les percussions orientales (darbuka, daf, bendir) de Wassim Halal développent tant des sonorités recherchées que des grooves lents, et répétitifs. L’accordéon de Florian Demonsant vient y tisser des mélodies oniriques


collectif.cokmalko(at)gmail.com